Avec le mois de juillet, débutent les premiers départs estivaux. Mais aussi, certains changements qui peuvent impacter positivement le portefeuille des ménages français.
Frais de découvert, prêt conso, prix du gaz et extension de l’éco-PTZ
C’est une bonne nouvelle pour les clients les plus fragiles des banques qui ont souscrit à l’offre bancaire qui leur est dédiée.
En effet, à partir du 01 juillet 2019, il ne sera plus possible pour les banques de prélever plus de 20 euros par mois et 200 euros par an de frais de découvert, auprès des 350 000 personnes concernées par cette « fragilité bancaire ». D’après la Banque de France, ces ménages payent 300 euros de frais bancaires en moyenne par an.
Concernant les crédits consommation, les taux d’intérêt maximaux (modifiés chaque trimestre) baissent à nouveau pour atteindre 21,08 % (contre 21,11 % au trimestre précédent) pour les emprunts inférieurs ou égaux à 3 000 euros. Pour des sommes empruntées entre 3 000 et 6 000 euros, le taux annuel effectif global (TAEG) maximum passe à 12,49 % et enfin 5,92% pour un emprunt supérieur à 6 000 euros et ce, au moins jusqu’à fin septembre.
Par ailleurs, un changement inattendu intervient en ce début de mois de juillet, à savoir une baisse de 6,7 % des prix réglementés du gaz naturel. Dans les mois qui viennent, de nouvelles baisses sont à prévoir, notamment une réduction de 0,4 % des tarifs du gaz en août et 0,5 % en octobre. Une augmentation des tarifs devrait ensuite avoir lieu l’hiver prochain.
Enfin, à partir d’aujourd’hui, l’éco prêt à taux zéro s’ouvre à tous les logements de plus de deux ans. Ce prêt à 0 % plafonné à 30 000 euros et accessible sans conditions de ressources, est destiné à financer des travaux de rénovation énergétique. Désormais, la durée de remboursement maximal est ajustée à 15 ans pour tous et la liste des travaux éligibles s’enrichit à nouveau.
Les changements négatifs pour le budget des ménages
Malheureusement, les bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules. Certains changements qui s’opèrent en ce début d’été pourraient donc être désavantageux pour le budget de certains ménages.
Divers livrets d’épargne vont voir leurs rémunérations baisser à partir du 1er juillet. Ces livrets non réglementés par le Ministère de l’Économie et des Finances et commercialisés par les banques de réseaux vont voir leurs taux de rendement passer de 1% à 0,80 %. Cette baisse de rémunération de l’épargne n’intervient que sur certains livrets de certaines banques. Néanmoins, avec les taux négatifs des obligations d’État (notamment l’OAT 10 ans), il ne serait pas surprenant que les établissements bancaires réduisent les taux de quelques livrets d’épargne d’ici quelques mois.
Pour finir, la réforme du contrôle technique entre en vigueur, après avoir été décalée par les mouvements sociaux qui ont secoué la France à l’automne dernier. Désormais, pour passer un contrôle technique avec succès, les véhicules roulant au diesel ne devront pas plus polluer qu’au moment de leur homologation, c’est-à-dire en sortie d’usine. Paradoxalement, les vieux véhicules homologués avant 2005 ne sont pas concernés par cette réforme, car les mesures de taux d’émission de gaz polluant n’étaient pas requises à l’époque. L’ancienne méthode de calcul qui compare le taux d’émission à des valeurs par type de moteurs reste en vigueur. Gare donc aux véhicules diesel anciens qui pourraient engendrer des coûts importants.