Alors que les ménages réclament une plus grande flexibilité dans l’aménagement de leurs factures, le gouvernement annonce qu’une mesure sera mise en place. Elle sera destinée à faciliter la gestion du budget en donnant le choix de la date de certains prélèvements.
Un manque de souplesse pointé du doigt par Bercy
Le ministère de l’Économie annonce sa volonté d’entrer en négociation avec les entreprises. L’objectif est d’obtenir un accord de principe sur la mise en place d’un dispositif qui vise à donner une flexibilité pour la date de prélèvement des factures. Dans l’immédiat, certains débiteurs n’autorisent pas aux ménages de choisir la date à leur convenance. Et cela se ressent pour ceux ayant des difficultés à boucler les fins de mois.
Des conséquences négatives pour la gestion financière des ménages
Bercy prend la parole au nom des ménages éprouvant des difficultés pour estimer qu’il serait judicieux que les prélèvements ne se présentent plus à des dates inopinées. Les conséquences sont multiples. D’abord, cela peut donner lieu à un rejet du prélèvement et engendrer des frais bancaires pour les débiteurs. Ensuite, les créanciers peuvent amorcer des procédures pour récupérer les sommes dues. Des situations qui pourraient être moins nombreuses à l’avenir si les particuliers peuvent choisir la date du débit.
Un souhait de trouver un accord sans une réglementation juridique
Maintenant, les dates pour les prélèvements ne seront pas si modulables. Le dispositif actuellement en réflexion suggère un choix parmi deux dates différentes. À contrario, le ministère souhaite que la date soit modifiable à la convenance du particulier lors d’un renouvellement de contrat suite à l’échéance du précédent.
Mais les négociations devraient être laborieuses et Bercy espère que les engagements seront respectés. La crainte est qu’un accord ne soit pas trouvé et qu’une loi soit nécessaire pour contraindre les grandes entreprises. Une situation qui pourrait rallonger la mise en place d’un dispositif.