Pour obtenir un terrain propre comme un green de golf, il est nécessaire d’en prendre soin. La tondeuse est donc un outil indispensable. Mais il en existe une multitude de modèles sur le marché.
La tondeuse classique
Un beau jardin ne s’obtient pas d’un claquement de doigts. Que son style soit victorien, français ou contemporain, un extérieur mérite un entretien à la hauteur. C’est notamment le cas pour le gazon qui constitue un élément à part entière dans un aménagement de plein air. Que cela soit une corvée ou un plaisir, l’entretien du gazon est une obligation pour quiconque souhaite ne pas être submergé par une herbe d’une hauteur importante. Cela n’échappe pas à des millions de Français car les moteurs 2 temps vrombissent chaque week-end dès le retour des beaux jours.
La tondeuse devient donc l’allié des jardiniers. Mais selon la surface du terrain, l’équipement devra suivre en conséquence. La tondeuse thermique peut convenir pour des terrains de moins de 1000 mètres carrés. L’opérateur doit cependant la pousser et son démarrage n’est pas toujours aisé. Les tondeuses peuvent être autotractées, c’est-à-dire que les roues sont mécaniquement entrainées. L’opérateur n’a plus qu’à diriger la machine.
Pour des terrains d’une plus petite surface, une tondeuse électrique pourra aussi bien faire l’affaire. Une simple rallonge et le tour est joué. Il en va de même pour la tondeuse sur coussin d’air. Sans aucune roue, elle est plus facile à manipuler.
Le tracteur-tondeuse, l’entretien avec moins d’effort
En revanche, au-delà de 1000 mètres carrés, la tondeuse, peu importe sa largeur de coupe, va nécessiter de passer beaucoup de temps dans son terrain. Dans ce cas, le plaisir peut rapidement devenir une corvée.
Il peut donc être intéressant de se tourner vers une tondeuse autoportée ou tracteur-tondeuse. Les tracteurs permettent de traiter des grandes surfaces sans augmenter le temps de tonte. L’opérateur est installer sur la machine et la dirige. Cependant, si le terrain comporte beaucoup de dénivelés, des parterres ou des arbres, cela peut faire augmenter le temps de tonte. Un terrain bien dégagé sera plus facile à entretenir. Grâce à sa largeur de coupe et à la puissance du moteur, la tonte est nette est propre.
Notre conseil. Le mulching, c’est quoi ? Il s’agit d’un procédé technique dont l’objectif de broyer l’herbe coupée. Pour cela, les lâmes ont un profil particulier. Avec le mulching, il n’est plus nécessaire de ramasser l’herbe tondue. Les particules de gazon vont se répandre sur le terrain et vont favoriser la fertilisation du sol. Cette coupe présente donc un avantage mais elle nécessite de s’adapter. La fertilisation va accélérer la repousse des brins, il est donc nécessaire de tondre régulièrement (2 fois par semaine). De plus, l’herbe n’étant pas éjectée, il convient de ne pas opérer sur un terrain trop humide.
Le robot-tondeuse, la tonte sans contrainte
Enfin, si l’envie ou tout simplement le temps manque aux ménages, il est possible de déléguer la tonte à un automate. L’arrivée récente sur le marché des robots-tondeuse, en effet, a changé la donne. A l’instar de ce qui peut exister avec les robots aspirateurs, les tondeuses autonomes vont se charger de couper l’herbe sans aucune intervention humaine (ou presque). Ce nouveau modèle de tondeuse fonctionne grâce à une batterie embarquée. La recharge de la batterie s’effectue grâce une station de charge. Il est donc nécessaire d’installer cette station et de la relier au secteur. Le propriétaire du terrain doit donc effectuer ce raccordement. Selon le type de modèle, il faut également poser un câble tout autour du jardin. Avec ce câble guide enterré, le robot va connaitre les limites à ne pas franchir. Mais une fois tout l’équipement installé, la personne sera exonérée de la tonte. Le robot va alors régulièrement s’occuper de cette tâche. Le propriétaire verra ainsi son gazon entretenu sans intervention de sa part. La machine, selon son niveau d’équipement, peut même tenir informé l’usager en temps réel ou bien lui indiquer que le travail est terminé. En réciproque, l’humain peut demander, à distance, la mise en route d’une tonte.
Deux écoles existent donc désormais entre ceux qui préfèrent laisser la machine œuvrer à leur place et ceux qui n’ont pas peur d’avoir la main verte.