Rachat de crédits, attention à l’allongement de la durée

Rachat de crédit prudence

Si les offres de rachats de prêts vous assurent une baisse spectaculaire de -60% sur vos mensualités actuelles, il n’en demeure pas moins que c’est grâce à l’allongement de la durée de remboursement, ce qui peut entrainer une majoration du coût total du crédit. Attention aux offres trop alléchantes.

Le rachat de prêts peut coûter cher

Si vous effectuez en ce moment des démarches pour faire racheter vos crédits, c’est-à-dire l’opération qui permet de réduire ses mensualités pour retrouver l’équilibre, vous avez très probablement remarqué les discours attractifs des organismes de crédits qui vous assurent une baisse du montant de vos mensualités pouvant aller jusqu’à -60%. Ces arguments ne sont pas faussés car le résultat final peut bel et bien permettre de réduire d’un tel pourcentage le montant de ses échéances de crédits.

L’allongement de la durée

En revanche, c’est la méthodologie qui permet d’y parvenir et ses conséquences qui ne sont bien souvent pas communiquées, ou alors elles sont minimisées. Car pour parvenir à un allègement de mensualité, les établissements de crédits allongent la durée de remboursement. Seul problématique connue, cet allongement entraine bien souvent une majoration du coût total du crédit, clairement, cela signifie que le montant des intérêts sera éventuellement plus important que pour les anciens crédits réunis. Les organismes ont l’obligation de mentionner cette majoration, en accord avec l’article L311-5 du code de la consommation.

Identifier le coût

Cette opération a donc bel et bien un coût qui peut plus ou moins s’alourdir en fonction de la durée choisie, il faut donc être vigilant quant aux offres de rachats de prêts proposées et s’assurer d’identifier de façon clair le coût total du crédit, information qui est obligatoirement mentionnée dans un contrat de crédit, aussi bien pour un rachat de crédits à la consommation que pour un rachat de prêt immobilier.

La publicité mensongère encadrée

La publicité est d’ailleurs soigneusement encadrée pour cette profession et pour les activités de prêts aux particuliers, l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) a notamment ce rôle du gendarme financier et s’acquitte de faire respecter la législation sur le crédit à la consommation et la législation sur le crédit immobilier. En cas de manquement clair à ces obligations, il est possible de contacter l’ACPR en suivant ce lien.