Alors que les prix sur le marché de l’immobilier ne cessent de grimper et que l’offre se raréfie, des professionnels du secteur et des startups souhaitent créer la demande autour d’un concept de partage des locaux. Une « sharing city » qui repose sur des thématiques économiques, environnementales et sociétales, en direction des particuliers et des professionnels.
Le coliving, la collocation nouvelle génération
Alors que l’offre quantitativement parlant est à la peine dans les villes où la surcharge est déjà bien présente, les experts de l’immobilier tendent à innover leur catalogue. Pour répondre au besoin tout en insérant les problématiques citées ci-dessus, ils se positionnent sur des logements de partage. L’idée est d’allouer des pièces qui bénéficieront à plusieurs locataires. Des espaces qui peuvent prendre la forme d’une cuisine ou d’une salle de bain en commun par exemple.
L’avantage de cette collocation nouvelle génération, est avant tout pécuniaire. Il faut dire que ce type de logement cible avant tout une typologie de personnes ayant des moyens relativement restreint comme les étudiants. Le budget est donc moins sollicité tout en conservant un lieu d’intimité propre au locataire couplé à un espace collectif. Le coliving se veut donc être une expérience de partage et d’échange tout en prenant compte des préoccupations financières, via des loyers moins onéreux, et de surcharge.
Le coworking, un espace
Les particuliers ne sont pas les seules à être la cible de ces startups et des professionnels qui souhaitent encourager le partage des lieux. En effet, un autre concept devient de plus en plus tendance auprès des professionnelles de différents secteurs : le coworking. La finalité est de remplir des espaces composés d’employés de plusieurs entreprises, toujours dans un but de réaliser des économies et de remplir les espaces inoccupés. Maintenant, il n’est donc plus rare de voir des bâtiments où se croisent des employés issus d’entreprises complétement différentes.
Autre argument en direction des entreprises sensibles à ce type de lieu de travail, c’est l’aménagement d’espaces de détente contribuant au bien-être des employés. Car si la rémunération est un facteur qui demeure une priorité pour les employés, un bon environnement de travail reste un critère tout aussi important.
Si la ville intelligente, « smart city », et connectée était la cible idéale vers quoi la société veut tendre, la « sharing city » devient un concept qui peut attirer un nombre d’investisseurs conséquents sur le marché de l’immobilier.