Le gouvernement est monté au créneau pour obtenir la coopération des professionnels du secteur du gaz afin de geler les tarifs. L’objet de cette annonce est de valoriser le pouvoir d’achat des foyers qui dépendent de cette énergie.
Profiter d’un retour au calme du cours du pétrole
À la suite du mouvement populaire engagé ces dernières semaines, le gouvernement a annoncé diverses mesures pour booster le pouvoir d’achat des ménages. L’une d’entre elles concerne la régulation de la tarification du gaz. Le Premier ministre s’est en effet engagé à ce que les prix réglementés n’augmentent pas pendant la période hivernale, propice à une consommation plus intensive. Et d’étendre cette opération jusqu’au mois de juin 2019. Pour cela, les professionnels du secteur sont appelés à coopérer.
Mais ce n’est pas tout puisque l’exécutif compte bien profiter de la forte décroissance du cours du pétrole visible depuis quelques semaines maintenant. Le prix du baril avait flambé en automne à 87 dollars avant de revenir à 60 dollars actuellement. Et ce cours sert d’indicateur d’indexation pour les tarifs du gaz. Une remontée du cours dans les semaines voire les mois à venir pourrait de ce fait rendre caduque le gel annoncé.
Une énième réduction des prix en janvier 2019
Malgré tout, cette annonce est une excellente nouvelle pour les ménages qui ont recours au gaz naturel pour leurs besoins quotidiens. Il faut dire que la propension de Français utilisant cette source d’énergie avec les tarifs réglementés est relativement élevée avec 4,2 millions de foyers. Et le poids de la consommation en énergie est assurément conséquent dans le budget mensuel.
Mais l’annonce du gel des prix s’accompagne aussi d’une nouvelle diminution du coût de l’énergie de 2% à partir du 1er janvier 2019. Celle-ci est successive à la réduction de 2,4% attribuée début décembre aux tarifs réglementés. Une baisse attendue de longue date puisque les ménages ont dû patienter 7 mois consécutifs pour entrevoir cette nouvelle réduction. En effet, les tarifs n’ont jamais cessé d’être revalorisés à la hausse entre le mois de mai et de novembre. Et l’impact n’est pas à négliger sur la facture du gaz pour les usagers. Au seul titre de l’année 2018, le cumul des diverses hausses a accru la facture d’environ 20%.